1. |
Dans le noir
02:44
|
|||
|
J’ai le cash dans mes mains
Au coin de la ruelle
Caché dans mes mains
Je suis là, es-tu là ?
Avant je n’attendais pas
Au coin des ruelles
Caché dans le noir
Je suis là, oublie pas
J’ai le cash dans mes mains
Au coin de la ruelle
Caché dans le noir
Je suis là, oublie pas
|
||||
2. |
Nunavut
03:34
|
|||
|
Nous irons un jour ensemble bientôt sans doute au Nunavut
Nous roulerons seulement la nuit sous les étoiles, sur les routes
Et les loups montreront les dents
Et nous irons de l’avant
Nous irons un jour ensemble bientôt sans doute leur dire adieu
Dans les grands champs magnétiques, les vois-tu au loin les lumières ?
Et les loups montreront les dents
Et nous irons de l’avant
Nous partirons à temps
|
||||
3. |
||||
|
Tu dis que c’est pas une course
Qu’on perdra pas notre chance
Je veux une vie rangée
Loin du désordre
Loin du désordre pour le style
J’t’écoeuré du club privé
À genoux devant leurs idoles
Je veux être loin de tous mes amis
J’ai plus de fun
Je veux vivre seul sur la lune
J’hallucine des monuments
Le vertige et l’obsession
Je veux une vie rangée
Loin du désordre pour le style
J’hallucine des monuments
Le vertige et l’obsession
|
||||
4. |
Lifts
02:51
|
|||
|
Oublie-moi pas
Reviens vers moi
Pose pas de questions
On était bien dans nos états seconds
Maintenant tu peux aller où tu veux
Avec le moyen de transport de ton choix
Dans l’état que tu veux
À l’heure que tu veux
Dans le désert
On s’est perdu, presque abandonné
C’est irréversible
On était mieux dans nos états seconds
Maintenant tu peux aller où tu veux
Avec le moyen de transport de ton choix
Dans l’état que tu veux
À l’heure que tu veux
|
||||
5. |
||||
|
Quand le matin je me réveille vert comme les pancartes sur l'autoroute
Ma vie est un couteau fait de désirs et de risques
Plus rien n’est comme avant depuis que j'habite les quartiers tristes
Mais la route est belle...
Toutes les raisons sont bonnes pour prendre le champ sur l'autoroute
Je m'y suis habitué à force de vivre les yeux fermés
Plus rien n'est comme avant depuis que j'habite les quartiers tristes
En Amérique
Un millionnaire irresponsable
Oh, j'aime l'héroïne
Crisser mon bonheur dans un trou
Et quand tu me retrouveras vert comme les pancartes sur l’autoroute
Couché sur le plancher comme un chien fatigué
Demain matin quelqu’un prendra ma place dans les quartiers tristes
Et la route est belle...
En Amérique
Un millionnaire irresponsable
Oh, j'aime l'héroïne
Crisser mon bonheur dans un trou
|
||||
6. |
||||
|
On fera ce qu’on veut
Tous les jours, tous les deux
Des voyages et du sport
De la drogue dans les bars
Millionnaires responsables
Un gros merci à nos comptables
On fera ce qu’on veut
Tous les jours, tous les deux
|
||||
7. |
Confessions
03:33
|
|||
|
À toutes les fois
Où t’es pas là
Je deviens fou, incontrôlable
Et à toutes les fois
Où je ne ferme pas les yeux
Je suis un animal blessé
J’ai fait ma part au confessionnal
Mais Dieu ne pardonne pas les bêtes
Assoiffées de pouvoir, de vices et de sexe
À toutes les fois
Sans aucune exception
Je deviens fou, insupportable
Et à toutes les fois
On me traîne par les pieds
M’avez-vous vu, les doigts croisés ?
J’ai fait ma part au confessionnal
Mais Dieu ne pardonne pas les bêtes
Assoiffées de pouvoir, de vices et de sexe
Je ne sais plus depuis quand
Depuis trop longtemps
Je n’ai plus souvenir d’avant
J’étais partout en même temps
|
||||
8. |
Rodeo
03:19
|
|||
|
Quand on se regarde pour de vrai
On a l’air de deux autruches qui vivent la tête dans le sable
On a de l’expérience et on a des preuves sur photo
Mais ces temps-ci, notre amour est instable comme un rodéo
C’est plate, mais c’est comme ça
On prend notre bord avec notre contrat de cœur déchiré
Le ciel est encore bleu
Si on s’effaçait pour de vrai
Les rêves de nos enfants qu’on brûle avec le lit
Dégueuler à genoux
Car ces temps-ci notre amour est instable comme un rodéo
Le ciel est encore bleu
Mais si je pars maintenant, c’est encore mieux
|
||||
9. |
Tout ce que je possède
01:57
|
|||
|
J’ai toujours aimé ce petit moment
Entre la nuit et le matin
Celui où je ne pense à rien
Sans aucune gêne je respire à peine
Dans la chambre il fait noir ébène
J’ai les yeux clairs et l’âme belle
J’voudrais donner tout ce que j’possède
Voyager léger, c’est une idée qui m’obsède
J’voudrais partir sans rien dire
Je dirais même que c’est une idée obscène
|
||||
10. |
Prophètes
04:05
|
|||
|
Nous ne vivrons plus à genoux
Autrefois nous avions la chienne
Nous ne suivrons plus les ordres
Nous ne serons plus siamois
Autrefois nous avions la foi
Nous ne serons plus jamais les mêmes
Nous ne sommes plus les mêmes
|
||||
Babylones Montréal, Québec
Au début des années 2000, Charles Blondeau et Benoît Philie vivaient leurs premières expérimentations musicales
psychédéliques dans les sous-sols d'une banlieue montréalaise.
Les deux adolescents, en pleine découverte d’un monde où se mariaient à merveille substances hallucinogènes, acid jazz et absence de parents à la maison, n’ont alors pas eu le choix de se lancer dans le vide.
... more
If you like Babylones, you may also like:
Sorel Soviet So What
by Bernard Adamus
supported by 4 fans who also own “Le désordre pour le style”
Reminds me of warm afternoons on the plateau.
go to album
C'est pas la qualité qui compte
by Qualité Motel
supported by 4 fans who also own “Le désordre pour le style”
Cet album est tellement festif. J'adore. On a tellement écouté la pièce Pichassine.
go to album
With their blend of playfulness and graduate-level instrumentation, Dorcha deftly prove that improvisational zeal and conservatory-level precision aren't mutually exclusive.
go to album
Callahan’s latest both comforts and unnerves.
go to album
On a record full of small, observational songs, Callahan details life’s little wonders.
go to album
featured on Bandcamp Radio Aug 28, 2018
go to album
Erudite chamber pop that hearkens back to the elegant and experimental production of the 1960s, swinging from melancholia to playfulness.
go to album
